keep.your.smile

Ah Rie Beau

Mardi 17 juin 2008 à 21:23

Savoir que l'on fonce dans un mur. Et accélérer quand même.

Je vous présente les aléas du baccalauréat...

Ça fait mal de savoir que tout un destin se joue sur quelques copies. C'est bizarre de savoir que ces copies qu'on prend du temps à écrire sont insignifiantes pour les 6 milliards de terriens, mais que pour nous elles ont un rôle important.

C'est ca, le bac. On sait que l'on fonce dans le mur, et on accélère, on passe la seconde, la troisième ... et on s'écrase. Reste à savoir si l'équipe médicale nous réanimera le 4 juillet, ou pas.






C'était pourtant une soirée comme une autre

Mais qui m'a bouleversée et me bouleverse encore
L'horrible soir où j'ai appris ta mort
J'ai senti comme un lien se délier, le notre.

Vendredi 13 juin 2008 à 0:33

Retourner en arrière pour retrouver toutes ces choses qui avaient encore un sens.

On avait tellement fait, qu'au final, je pensais que t'oublier serait le mieux. Faut croire que non. Dès que tout va a peu près bien, toi tu reviens, tu refouts ton bordel dans ma vie avant de repartir lâchement. J'ai l'impression de me retrouver quatre ans en arrière. Pourquoi tu fais ca après tout ? Ca t'amuse de me faire du mal ? Tu crois que j'ai que ca a faire que de passer mes journées à penser "Zut, qu'est-ce que je vais lui dire ? Mais comment je vais faire ? Comment je vais m'en sortir ?". Non. Y'a pas que toi dans ma vie, et même si un jour ca a pu être le cas, ce temps là est révolu. Tires un trait sur tout ca. Oublies, fais comme moi, tournes la page. Je veux pas avoir à me poser mille questions par jour par ta faute. Oui, je te met tout sur le dos, mais jmen fiche. Je sais que tu passes ici, je sais que tu liras ca. Alors lis-le, retiens-le, et sors de ma vie. Je crois que ce soit la meilleure solution possible. Vraiment.

Damien, je suis désolée pour toi. Je sais que tu le voulais pas.



Après ce petit coup de gueule cinq jours après sa date initiale.

Ma vie ?

Eh bien. Elle continue. Je retrouve peu à peu les joies de la révision. Je sais pas si je vais m'en sortir, mais j'essaye, je fais avec. Et puis j'écoute Coldplay, ca aide ! Si si jvous jure. Essayez, et vous verrez ! Rien de mieux que de réviser la responsabilité contractuelle tout en chantant Viva la vida. Essayez j'vous dis !!

A part ca. Jouby & Moi c'est fini. Terminé. Je tire un trait. Je passe à autre chose. Tant pis pour ceux qui me suivent pas. Après tout, ne dit-on pas "qui m'aime me suive ?". Ouai, bon, oké, ca fait un peu narcissique sur les bords, mais l'idée y est. Car si chacun fait ca, on se retrouve tous avec les personnes qu'on aime. Elle est ti pas belle la vie ? (Oui, et les knackies aussi =D).

Gregou me parle plus.
Aucun rapport, mais fallait que je le dise parce que ca m'attriste.

Mon frère part à Marseille l'an prochain faute de ne pouvoir rester sur Nantes.
Tant pis, j'irai passer mes vacances là-bas.

"Bah ouai, je vois ca ma belle, on parle de nous, de notre histoire et toi tu passes à autre chose."
Je sais pas comment je dois prendre son sms. Mais qu'importe. Tfaçon, en c'moment c'est comme s'il était pas là. Il faudrait presque que jme déplace pour avoir des nouvelles. Tant pis, ce sont les risques du métier, non ?

En plus de tout ca, j'ai peur. J-4. Dans quatre jours quoi !! C'est quand même hallucinant. On entre en maternelle dans l'unique but de ressortir avec un foutu diplôme à la clé. Mon diplôme à moi ce sera le baccalauréat. Toujours est-il que tout ca c'est fou quand on y pense. On vient tous -plus ou moins- de passer 17 ans de notre vie dans des établissements scolaires pour un bout de papier ridicule. Et ce bout de papier, je vais pour l'avoir dans quatre maudits jours. Dix-sept années de ma vie entière consacrées à ce bout de papier. Honteux. Je dirais même pitoyable. Toujours est-il que j'ai hâte d'être au vingt quatre juin. Histoire de pouvoir dire "Ouf". Et ensuite, hâte d'être au quatre juin, histoire de savoir si mes dix sept années passées sur terre auront servies à quelque chose ... ou non. On verra ca.
En plus, Flow il sera même pas là. Fait chier.

Sur ce, je voulais faire un kiss spécial à ma Cocobouboule d'amour parce que jlaime. Et que même si j'ai pas eut de Tower Bridge de mon coeur, jlui en veut pas. Parce qu'un jour, j'irai faire la grande roue Londonienne avec elle. Tower Bridge & London, bien plus qu'un rêve déjà réalisé.


Cet article n'a absolument aucun sens. Juste un besoin impulsif d'écrire.

Merci. Bonsoir.

Dimanche 1er juin 2008 à 15:55

Chanter, rire, pleurer, tomber amoureuse, envoyer balader, être triste, me faire consoler, manger, dormir, faire du shopping, avoir mal aux pieds à trop marcher, crier, me faire masser, tomber malade, avoir des fous rire, lui tenir la main, guérir, câliner, être méchante, voyager, prendre une douche, l'embrasser, être têtue, partir le cœur lourd, croire que je vais en mourir, me venger sur des boites de cookies, avoir le cœur au bord des lèvres, pleurer devant des films, croire que c'est la fin du monde, partir, espérer, repartir de zéro, relativiser, positiver, sourire, profiter de la vie, avoir envie de tuer tout le monde, me remettre des malheurs, m'amuser.
Vive ma vie, au fond.

La base de nos vies reflètent notre futur. Même si nos croyances sont désormais dépourvues de sens. Malgré que nos souvenirs ne vivent qu'à travers des photos. Même si les sentiments que l'on éprouvait ne sont à présent que de pâles souvenirs. Nos rêvent bâclés, nos destins entremêlés, nos pertes de vues pour mieux se retrouver. Nos souhaits restent les mêmes ... la plupart du temps. Car ils représentent nos valeurs, nos principes, et caractérisent la manière dont on appréhende les tumultes de la vie.

Moi je voulais une grande maison, mais pas un château. Je voulais une vie heureuse, mais pas une vie parfaite. Je voulais des enfants, mais pas une équipe de foot. Je voulais des chouettes amis, mais pas des amis absents. Je voulais grandir, mais plus maintenant. Tout ces choses qu'on appelle plus communément les divergences de la vie. Hésitations. On veut quelque chose, et puis on le fuit. On désire le faire, et puis, lâchement on renonce.

Est-ce alors la peur qui motive ces actions so coward ? Ou bien est-ce l'appréhension ? Le désir de vouloir à tout prix réussir ? La pression que cela engendre ? L'éviction que cette envie peut susciter ?

La pression, on connait. Le désir aussi. Alors qu'est-ce qui nous empêche de faire ce dont on a envie ?

Après tout, si on veut quelque chose, quelque soit cette chose, pour y parvenir, il suffit de tout mettre en œuvre, se donner les moyens de réussir à atteindre ce que l'on désir. Même si parfois ca nous semble compromis, insurmontable. Même si des preuves nous montre qu'on ne peut pas y arriver. Pourquoi laisser tomber ? Pourquoi passer à côté alors que quelque chose de magique pourrait se produire ?

Qui peut prétendre savoir l'avenir pour vouloir ainsi baisser les bras ?

Qui peut haut et fort me dire de quoi demain est fait ?




Puisque personne ne peut le faire.
Je ne comprend pas pourquoi les gens laissent toujours tout tomber.


Lundi 12 mai 2008 à 21:16

Ma mère dit toujours que si c'est autant le bordel dans ma chambre c'est que c'est le bordel dans ma tête. Je ne crois pas, là c'est vraiment le bordel dans ma tête, pourtant pour une fois ma chambre est clean. Mes envies sont toujours plus contradictoires, je ne sais pas ce que je veux, ni ce qui m'attend.

"Je ne sais pas où je vais, oh ça je l'ai jamais bien su
Mais si jamais je le savais, je crois bien que je n'irai plus"



J'attends comme une révélation, qui n'arrivera pas bien sûr. Les décisions vont pas se prendre toutes seules, pourtant j'aimerais bien me libérer de cette pression, de ces peurs. Peur de ne pas savoir, peur de tout ce qui va trop vite, de tout ce que je ne peux pas contrôler, peur de me tromper surtout. Surtout. Je crois que je complique toujours tout.

"Malgré les apparences et nos rêves de joie
Parfois la vie quand même c'est n'importe quoi
Et comme les évidences ne s'imposent pas
On soigne les absences avec du sparadrap"



Faudrait pas que je m'y sente obligée. N'est-ce pas ? Après tout c'est vrai, s'y forcer ne serait-il pas une façon de se mentir a toi-même ?  Est-ce que ce n'était pas moi la fille, qui disait il y a de ca quelques temps "Arrêtes de te mentir a toi-même" ? Pourtant il s'agit bien de moi qui a laissé cette phrase de côté.

"Se rencontrer, séduire
Quand la nuit fait des siennes
Promettre sans le dire
Juste des yeux qui trainent"



Tu m'avais dis que tu serais là. Présent. Pourtant ce n'est pas le cas. Comme quoi tes promesses sont toujours aussi bien tenues. Toujours.



Comme une sensation de mal-être. Un bonheur que je ne contrôle pas. Une nostalgie qui m'envahit. Positiver, c'est ce que tu m'as dit de faire. Positiver, c'est ce que je vais essayer de faire. C'est pas comme si une tarée était encore ici ... là-bas, ... là où je devrais être. C'est pas comme si tu m'appelais pour me dire de pas m'inquiéter. C'est comme si ton "t'inquiètes pas ma puce" m'inquiétait encore plus ... Comme si ca me confirmait que j'avais une raison de m'inquiéter. De m'alarmer.
Nos poussées de violence étaient-elles donc réellement nécessaires ? Oui.

Ces jours avec toi étaient tout de même merveilleux. Des souvenirs, beaucoup de taquineries, comme à nos habitudes. Des planques. Et j'garde tout le reste pour moi ... oui, j'ai un penchant égoïste tout comme il a un penchant morfale surhumain. Il aime les étoiles, écrit des poèmes, m'invite au restau, danse mueve la colita, écoute ma musique et ne résiste pas a l'envie de me prendre dans ses bras. (Sans compter qu'il fait la vaisselle ...)




"A ce putain de texte, j'ai oublié de trouver une chute
Comme un cascadeur qui saute d'un avion sans parachute
Mais chut ! Faut que je me taise, car maintenant c'est la fin...
... . A vrai dire pas tout à fait car pour l'instant j'ai encore faim
J'ai oublié d'écrire ce que je crois et ce que je pense vraiment
J'ai oublié de croire à ce que j'écris machinalement
Mais finalement c'est peut-être mieux car se rappeler c'est subir
J'ai oublié de penser qu'il était préférable de se souvenir"

Lundi 28 avril 2008 à 21:54

I have the smile on my lips. This isn't wonderful ?

Je suis restée pantois face à lui. Face à ses mots, ses gestes, et son attention. Tout comme son charme, son intelligence et son sens de l'humour. J'aurai passé des heures a parler avec lui, sans m'y attendre pour autant. J'y croyais pas, j'y pensais pas. Je n'avais pas ca dans la tête.

Et pourtant ? Qui l'eut crut ?

Je suis restée pantois quand il a prononcé ses trois mots. Pantois face aux étoiles que nous avons contemplées. Pantois face à tes danses russes plus qu'hilarantes. Pantois face à ton coloc'. Pantois face à ton film. Pantois face à a toi, pantois face à lui et à tout ce qui m'arrive.

La vie est vraiment remplie de désillusion. Mais aussi parfois de jolies surprises.

Ce n'est pas pour rien. Pas pour rien que c'était le 24 avril. Pas pour rien qu'il me fait sourire.



J'pourrais évidemment parler de ces délires sur la moto. En voitures. Ou en jouant au tennis. Jpourrais vous parler de Xavier, de Gadjo-man, et des autres. Jpourrais vous parler de ma Vivi et de sa Line. Tout comme j'aurai pu vous raconter l'épisode burritos ; les photos moches ; les ralentisseurs ; le Titanic ; les patates ; les "WAW" ; les bêtes jaunes ; les craquements ; les "jcomprend rien" ; les "Damn miss" ; les parties de rigolades ; etc.. Mais jveux tout garder pour moi.

Tout, surtout les souvenirs de ces derniers jours.



Je suis pantois. Pantois. Pantois, Pends-toi ?





* Keep the smile ? Keep your smile ?
Qui a dit que j'allais devenir une superstitieuse crédule et ignorante ? *

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