J'arrête de croire que c'est possible. Et puis quoi encore ? Tu veux m'attendre jusqu'à la mort ? Tu veux que je t'attend jusqu'à la mort ? Non. Restes là-bas, restes chez toi ... avec celle que tu rends heureuse. J'aurais voulu être la cause de son malheur, à elle que je ne peux encadrer. Je me suis ravisée, ou pas. Je voudrais qu'elle sache, qu'elle tombe d'aussi haut que possible. Je n'attends plus rien de ce qui aurait pu être un nous. Ca sera toi, et moi. Et tu n'as aucun reproche à me faire. Je gâche ta vie, tu gâches ta vie, je gâche ma vie, tu gâches ma vie. Ca suffit.
& Toi aussi arrête. Je crois que tu en as fait assez ces six derniers mois.
J'ai tout stoppé. J'ai tout arrêté. J'ai tout laissé tomber.
Maintenant je suis vide. Vide de tout sentiment, de tout raisonnement, de tout ce qui aurait pu faire battre mon coeur, de tout ce qui aurait pu faire frissonner chaque parcelle de mon corps, de tout ce qui m'aurait fait rire, pleurer, éclater de joie et fondre en sanglots.
Vidée de tous ces souvenirs qui me hantaient. Vidée de ce qu'on appelle passé. Vidée de chacun de ces instants qui mis bout à bout m'ont fait arriver ici. Vidée de tout ce qu'il me restait. Vidée de tout, vidée de rien.
Rien n'a plus aucun sens. Je suis vide de sens.
