keep.your.smile

Ah Rie Beau

Lundi 28 avril 2008 à 21:54

I have the smile on my lips. This isn't wonderful ?

Je suis restée pantois face à lui. Face à ses mots, ses gestes, et son attention. Tout comme son charme, son intelligence et son sens de l'humour. J'aurai passé des heures a parler avec lui, sans m'y attendre pour autant. J'y croyais pas, j'y pensais pas. Je n'avais pas ca dans la tête.

Et pourtant ? Qui l'eut crut ?

Je suis restée pantois quand il a prononcé ses trois mots. Pantois face aux étoiles que nous avons contemplées. Pantois face à tes danses russes plus qu'hilarantes. Pantois face à ton coloc'. Pantois face à ton film. Pantois face à a toi, pantois face à lui et à tout ce qui m'arrive.

La vie est vraiment remplie de désillusion. Mais aussi parfois de jolies surprises.

Ce n'est pas pour rien. Pas pour rien que c'était le 24 avril. Pas pour rien qu'il me fait sourire.



J'pourrais évidemment parler de ces délires sur la moto. En voitures. Ou en jouant au tennis. Jpourrais vous parler de Xavier, de Gadjo-man, et des autres. Jpourrais vous parler de ma Vivi et de sa Line. Tout comme j'aurai pu vous raconter l'épisode burritos ; les photos moches ; les ralentisseurs ; le Titanic ; les patates ; les "WAW" ; les bêtes jaunes ; les craquements ; les "jcomprend rien" ; les "Damn miss" ; les parties de rigolades ; etc.. Mais jveux tout garder pour moi.

Tout, surtout les souvenirs de ces derniers jours.



Je suis pantois. Pantois. Pantois, Pends-toi ?





* Keep the smile ? Keep your smile ?
Qui a dit que j'allais devenir une superstitieuse crédule et ignorante ? *

Mercredi 23 avril 2008 à 1:55

"Tout va te paraitre dérisoire, mais n'abandonne rien. Ne cède rien au désespoir ! Utilise tes rêves. Et même s'ils sont cassés, recolle-les ! Un rêve brisé recollé peut devenir encore plus beau et solide. Au point de fracasser les limites du réel. Et si tu es triste à mourir, c'est normal, assume le. Mais ne te laisse pas aller ... Il te faudra un peu de temps. Les cataclysmes, c'est lourd à digérer. Mais garde bien l'idée de vie en tête. Applique-toi, et fonce à ton rythme."

C'est le jour J. On est le 24 avril 2008. Ça fait un an. Un an tout pile. Un an tout rond. Un an et j'ai toujours pas oublié, comment le pourrais-je ? J'avais écris un article sur ça y'a un an, un article que je n'ai jamais osé publier. Peut-être que je le mettrai en ligne, un jour, quand mon deuil sera effectué. D'ailleurs, je crois que ce deuil, je l'ai jamais commencé. Je sais pas par où le commencer, je sais pas comment ca fonctionne cette chose. Et j'ai pas envie de le savoir parce que je veux pas t'oublier. Tu m'as beaucoup trop apportée quand tu étais encore là. Tu m'as tellement appris à travers tes paroles et discours engagé.

Je sais qu'on a tous fait des erreurs. Lui le premier en faisant tout c'qu'il a fait. Mais j'le sais, alors jferai tout c'qui est en mon possible pour que ca éclate au grand jour je te le promet. Et eux ensuite, l'erreur la plus fatale qu'il puisse être, j'en reviens toujours pas, et je leur en veut toujours énormément. Crois-moi, je ne les regarde plus de même œil.

Cet article ne ressemble pas du tout a celui que je voulais. J'voulais expliquer que tu me manquais, que ton utopisme et ta combattivité me manquait. Jvoulais raconter que depuis que t'es partie moi ca va plus du tout. Jvoulais aussi expliquer que c'est depuis ton départ que jsais pu où j'en suis dans la vie. Que depuis, j'avance au gré du vent, et non plus au gré de mes envies. Que jsais pas quoi faire, que je sais pas comment le faire, ni avec qui le faire. Que je sais pas ce que je veux, ni pourquoi je le veux, et encore moins comment je le veux.

J'aurai aussi voulut dire à ceux qu'ont baissés les bras que c'est pas grave, que jleur en veut pas, que jles comprend, et que jles remercie pour ce qu'ils ont déjà fait pour moi.
Et j'voulais dire merci a ceux qui sont encore là. Que leur présence me suffit s'ils ne trouvent pas les mots appropriés.

Un merci spécial pour mon ptit Belge préféré qui trouve toujours les mots pour me faire sourire. Que son "Schtroumiiiii " me faire regretter tout c'que j'viens de dire. Et que ca tête de patate confite me fait hurler de rire.

Jsais pas si j'aurai un jour la force d'affronter ton départ. Je sais déjà pas comment j'ai fait pour tenir un an. Mais, j'espère quand même que t'es fière de moi de là-haut. Je sais que tu croyais beaucoup en tout ca, l'histoire des petits anges qui veillent sur les autres, l'histoire de la vie après la mort et tout le reste. Moi j'y ai jamais vraiment cru, mais pour toi j'y crois. Seulement pour toi j'peux y croire de toute manière. Parce que tu m'as fait croire en moi, tout simplement. Même si maintenant je peux plus rentrer dans une Eglise sans avoir envie de pleurer comme une dingue ; va falloir que j'le fasse, cet été, pour elle et non plus pour toi. J'y serai, compte sur moi. Je sais que tu aurais aimé y être tant tu aimais Styboun, j'y serai pour toi. J'aurai pas d'ombre de géant moi, mais jcompterai pour deux. Pour toi, et pour moi.






































Jtaime.Jtoubliepas.Jpenseàtoitoutbas.Toutl'mondel'ignore.Jmenfout.



Vendredi 18 avril 2008 à 1:25

Oui, moi aussi je l'ignorais. Mais que veux-tu. C'est comme ça la vie. On joue, on joue, on joue, et quand on parle sérieusement, on s'arrête, et ca se termine.

Tu arrives et tu demandes un Twix. On s'embrouille et puis on parle. S'en suit une discussion qui n'en finit pas, et qui ne se finira jamais. Qui es-tu ? Qui je suis ? On l'ignore et on en restera là. On se raconte nos vies sur un air de Gnarls Barkley. On se taquine, on s'envoie des piques, on se blesse, mais on continue. On continue de se parler. Il aime ma façon de parler de j'aime sa façon de m'intriguer. Je suis sa personne de la semaine. Sauf qu'on est mardi et que sa semaine se finit le vendredi soir. Tant pis. On continue de jouer a se jeu puéril, a celui qui est le plus vexant. On vire-volte entre le jeu et le réel, on ne sait pas nous même réellement où on se trouve. On rigole ? On est sérieux ? On s'aime bien ? On se déteste ? On ne sait rien. Hormis le fait qu'on ignore tout de l'autre. Et puis la soirée se termine, on se dit a peine au revoir, on se souhaite une mauvaise nuit, et on part. 17 min à réussir.

C'est reparti pour une seconde fois. Lors de laquelle on retire nos carapaces de tortues dinosaures. On se confie, et ca fait du bien. On ne se connait pas, donc on ne se juge pas. On ne cesse pas pour autant les embrouilles, les taquineries. On rigole, mais on se déteste. On s'oppose, rien en commun. Pas le même univers, pas les mêmes principes ni les mêmes rêves. Pas les mêmes façons d'agir ni de penser, pas les mêmes gouts. Mais on parle. On ne fait que ca, parler. On se soutient malgré nos différences, il parait que c'est ca qu'on appelle la tolérance.  Une sorte de confiance s'installe alors qu'on est mercredi. 43 min à réussir.

On repart une troisième fois sur les chapeaux de roue. On entame directement les confidences sans passer par le stade salutation et formule de politesse. On préfère le concret.
C'est jamais avec un grand sourire qu'on se parle. On fait la gueule. Tristes. Peu fiers de nos médiocres vies. On essaye de s'inventer un avenir. On se créer un futur, chacun de notre côté. Parce que de toute façon, nous sommes jeudi, la semaine se termine demain. Enfin, dans la logique. Car demain, nous ne sommes pas là. Notre dernière soirée est donc celle-ci. Une dernière soirée où il me prend pour narcissique et je le prend pour sympathique. Les situations s'inversent. On a décidé d'être polis pour notre dernière soirée de blabla. De fil en aiguille, on se rend compte qu'on ne se déteste pas tant que ca. On s'aime bien même. Et nos trois jours se sont terminés par un "lol" de sa part. Et ce fut fini. 2h12, record battu.
Il ne connait pas mon prénom et je ne connais pas le sien, on ne sait pas nos âges et encore moins nos villes. On ne connait pas les banalités l'un de l'autre. On ne sait même pas à quoi on ressemble. Mais pourtant, on aurait long a en dire sur nos personnalités, sur les évènements qui ont constitués notre vie, et sur les gens qui les ont marquées.
J'étais sa personne d'une semaine mais ca n'a duré que trois jours. On se détestait mais on a finit par s'attacher. Je ne le verrai jamais, je ne lui reparlerai jamais. Mais sa présence m'était utile. Un soutient a ne pas ignorer, un soutient que je n'ai même pas pu remercier. Une personne qui ne me connaissait pas, mais qui m'a aidée a y voir plus clair sur toutes ces choses qui m'arrivent. Des gens comme ça, on aimerait en rencontrer tous les jours. Des amitiés comme ça, on aimerait que ca dure toute la vie. La franchise, la sensibilité, l'admiration, la jalousie, la sympathie, la patience.
"Reste comme t'es. Chiante aux premiers abords, mais incroyablement touchante par la suite. T'es quelqu'un de bien LadyKichichi, sache-le, et n'en doute jamais.
Sur ce, je te laisse. Bonne nuit, et bonne continuation dans ta vie, tu mérites le bonheur et je sais que tu le trouveras. 1.2.3.4, je suis parti ! Lol."
Et il est parti ... définitivement.











La vie n'est pas rose les amis.
Que ce soit la mienne ou la vôtre.
On mène tous le même combat.
A la recherche du bonheur.
C'est peut-être pas une course.
Mais pour une fois,
J'aimerai bien arriver première.

Mardi 8 avril 2008 à 20:59

C'est pas parce que j'ai l'envie d'me jeter dans le fossé, c'est pas parce que j'ai l'envie d'me jeter sous les voitures qui passent, c'est pas pour ca que j'le fais. Pourtant, j'traverse la route sans regarder les feux piétons, sans regarder si des voitures arrivent. Je grille les feux rouges en scooter, je ferme parfois les yeux quand je roule. C'est des pulsions, plus fortes que moi, jpeux pas faire sans, je vis dangereusement. Et alors ?

J'aime marcher vite dans la rue et glisser du trottoir pour me mettre a crier sur Frederic parce qu'il ne m'a pas retenue. J'aime fermer les yeux dans le car, écouter la musique et penser à des tas de choses. J'aime me plaindre a longueur de journée et répéter que je n'aime pas les gens. J'aime avoir le perpétuel sentiment de vouloir tout arrêter, j'aime ce suspens qui trotte dans ma tête quand j'me dis "j'y vais ? j'y vais pas ?" et qu'au final je fonce, tête baissée. J'aime me dire que c'est tout ou rien, mais rien a moitié. J'aime me dire que je peux changer le monde en créant l'effet papillon. Utopiste ?

J'aime recevoir tes sms parce que tu me fais sourire en racontant des choses atrocement mignonnes, et que jme demande même parfois si jmérite l'attention que tu me portes. Mais ca fait du bien de savoir qu'on est soutenue. Ton amitié m'est indispensable, tu le sais ca ?
J'aime ton "On sait que : Cocobouboule aime Dedebouboule et inversement, donc Dedew & Cocow s'aiment. Or : Cocow n'a plus de crédit jusqu'à vendredi. Donc : Dedew va devoir se passer de Cocow pendant 72 heures. Ps : I love you <3. xD Enorme n'importe quoi, je devrais peut-être avoir honte de t'envoyer ca !"
Et jcrois que ce sms se passe de commentaire !

Je crois qu'il y a quelques jours déja, j'aurai dut faire un article en me prenant pour Michel Drucker, et en écrivant, en gros "Vivement Dimanche". Maintenant, dimanche est passé, et je retombe dans ma catégorie blague pourrie. Après l'histoire des étoiles filantes, je me met a plaisanter sur Drucker ... Fiou !! Enfin bon, dimanche c'était une étape. Comme une course d'orientation vous savez ... plusieurs étapes sont devant vous, a chacune d'elles se trouvent des indices pour vous conduire a la suivante. Il suffit de faire le bon choix. Reste a savoir si on se retrouvera à l'étape suivante ?




De toute façon, j'ai brisé mes rêves à vouloir les serrer si fort.



Mercredi 2 avril 2008 à 21:56

C'est dans ces moments là  que tu te demande ce que tu fais encore là. Pour qui ? Pour quoi ? Et dans quelles conditions ? Les moyens sont-ils les bons ?

C'est le printemps, les fleurs sont censées fleurirent, c'est censé être le bonheur qui arrive, qui revient. A la place de ca ? Qu'est-ce que jtrouve ? Des fleurs qui s'éteignent, deux fleurs sur vos tombes. Deux en deux jours. J'en peut plus. Je tiens plus. J'ai plus la force. Plus assez de force pour tout soutenir sur mes épaules. Aussi bien moralement que physiquement, j'en peut plus. C'est trop dur. Trop demandé.

Qu'est-ce que ca veut dire tout ca ? C'est un signe ? Qu'est-ce que jdois faire ? Comment jdois réagir ? Qu'est-ce que jdois dire ? Qu'est-ce que jdois penser ? Comment jdois surmonter tout ca ? Comment jpeux faire ? Qu'est-ce que je vais devenir ? Qu'est-ce qu'il va se passer pour moi ? Comment jpeux survivre ? Comment jpeux trouver l'envie de continuer ? Comment jpeux me battre contre ca ? Où est-ce que je peux trouver la force de résister ? Comment je peux faire pour ne pas me laisser entrainer ?

Est-ce qu'au moins j'ai l'envie de continuer ?


Le 24 avril approche, ca fera un an, et rien a changé dans ma tête. Je pense a elle chaque matin, devant se lever de soleil. C'est un réel manque. Un réel besoin que de la revoir, que de lui reparler. Chose que je ne pourrais jamais faire.

Pourquoi est-ce que tout le monde s'en va ? Eux qui s'envolent. L'an prochain, un éclatement d'amitié. Une amitié sur laquelle je dois désormais tirer un trait, elle m'a fait mal, et ca me fait mal mais j'ai pas le choix que de laisser tomber.

Je suis celle qu'on attend mais qui n'arrive pas,
Celle qui ne croit plus en rien celui qui ne croit pas en elle,
Je suis celle qui trompe l'amour avec la mort,
Celle qui a brisé ses rêves à vouloir les serrer si fort,
Je suis celle qui s'arrête devant la ligne d'arrivée fatiguée, dégoutée,
Celle qui recule au lieu d'avancer
Celle qui se relève mais qu'on ne commande pas
Celle qui ne croit plus en rien celui qui ne croit pas en toi
Je suis celle qui regarde le soleil pendant qu'il meurt
Celle qui brûle ses rétines alors pour me rafraîchir je pleure
Celle qui s'abime dans la tristesse
Le bonheur est juste là pourtant je l'effleure mais je le déteste
Je suis celle qui marche pendant des heures dos au monde
Dos au monde un bouquet de nerfs pourquoi tu pleures
Aucune limite dans le mal comme dans le bien
A la recherche du bonheur dans l'abandon mais j'en sais rien

Au-delà des rêves




J'en peut plus.

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