keep.your.smile

Ah Rie Beau

Mercredi 27 février 2008 à 1:19

C'est dingue ce qui peut se passer en une semaine. Une histoire qui bascule. Des sensations renouvelées. Des sentiments retranscrits. Mais toujours et inlassablement cette vie qui coule, s'écoule et s'éteint.

En une semaine, il peut y avoir des tas de rencontres, plus ou moins sympathiques, plus ou moins longues, plus ou moins encombrantes, et qui modifieront plus ou moins notre vie. Un simple regard échangé chaque matin auprès du télésiège. Des formules de politesses lorsque je vois mes snowborders préférés manger près de cette fameuse piste, toujours la même, toujours au même endroit, toujours eux cinq. Des histoires de maitresses d'école qui larguent leurs petits chous en pleine nature. Des teubés sur les télésièges qui ne savent pas tenir leurs skis, leurs bonnets, et, qui plus est, oublient complètement de lever la barrière. La magie d'une piste rouge qui se transforme en piste noire, juste pour l'occasion. Des pistes fermées où on prend le risque d'y aller, ah ... merde, c'est un peu garni de cailloux. Des gens un peu énervés qui me dégomment a coup de bâton ... sale conne, sale snowborder, et sale papi sans canne. Un Jean-Pierre qui ne sait pas skier, mais qui ose frimer, ahem, on l'a bien eut quand même.

Des films suspects, des photos hilarantes, une fondue au chocolat, et c'était suffisant.

Et puis, ca ne laisse pas objectivement que des bons souvenirs. Ca peut parfois tout briser, tout casser, tout détruire, tout exterminer. Est-ce que je dois mettre "The End" a la fin ? Ou est-ce qu'ils le feront tout seul ?
C'est dingue c'que ca fais mal quand même. De se dire ca, de devoir se rendre a l'évidence, de devoir supporter ca, de devoir se taire, de devoir autant prendre sur soi, et surtout, de ne pouvoir en parler a personne. Faut aller de l'avant ? Hum, ouai ... on essaye tous de faire ca, faut croire que vu les résultats, c'est beaucoup plus facile a dire qu'à faire.




Les jours passent.

Et c'est une petite boule d'énergie qui revient a la charge. Deux jours avec toi, c'est refaire le monde a notre façon, c'est ne faire que rire, parler, et chanter comme deux tarés. On rigole en pleine nuit, on réveille toute ta maison, on s'extasie devant les gars qui chantent comme des merdes, on veut nous aussi ... un jour ... devenir un "W", un jour ! Mais surtout, c'qui reste le plus important, c'est la leçon qu'on a tiré de tout ca : ne jamais se couper les ongles sans quoi on peut perdre nos empreintes digitales...


Finalement, j'me demande comment tout ça va se terminer ?

Je sais bien que la vie est faite de hauts et de bas, que sans les bas, les hauts n'auront plus aucunes importances. Je sais bien que bientôt tout ca sera terminé. Je sais que dans quelques mois je pourrais quitter tout ca et recommencer de zéro.

Je sais, je sais ... je sais.

Mais jsais plus quoi faire.


Vendredi 15 février 2008 à 18:14



Elle.

Elle.
Elle.
Toujours elle,
toujours avec elle,
parce que sans elle,
c'n'est pas possible.
Pas imaginable.
Pas vivable.



Dimanche 3 février 2008 à 20:51

Article qui n'a pas vraiment de sens. Et alors ? Comme dit Lewis Carroll, "si ce monde n'a absolument aucun sens, qui nous empêche d'en inventer un?"

* Quand on dit aux autres "t'en fais pas, ca passera, tu vas t'en sortir, tu vas oublier tout ca, tu vas retrouver le sourire", est-ce qu'au fond on y croit réellement ? Est-ce qu'on a cette conviction qui fait qu'on le pense vraiment, ou alors, est-ce juste pour rassurer les gens ? Est-ce juste pour leur redonner confiance ? Peut-être que ce n'est qu'un moyen de dire aux autres qu'on les soutient, qu'on est là pour eux ? On peut éventuellement se poser la question, mais au final il n'y a pas de réponses. On reste là, avide. Avec pour seule compagnie une question dénuée de sens ne contenant aucunes solutions. *


- Droguée de toi, de nos discussions, de nos délires, de nos rêves, de nos envies autant que du chocolat. Non c'est pas contagieux mais on s'est contaminées l'une et l'autre. On svoit pas assez. On habite a deux rues l'une de l'autre et on est pas capables de se voir deux fois dans le mois. Pourtant j'ai besoin de toi. Besoin de passer des aprèms avk toi, des soirées avk toi, de partager des moments avk toi. Les sms, msn, ca va bien deux secondes mais c'est pas suffisant. Tout ca pour te dire que tu me manque toi et tes bottines alors que t'es déjà grande. -


¤ Décider du destin. C'est ce qu'on nous demande toujours. On a toujours affaire a des choix. On doit choisir, imaginer l'avenir, se projeter dans le futur ... et choisir. Pourtant, faire le bon choix c'est pas évident. Il faut se poser les bonnes questions, il faut envisager toutes les possibilités, il faut penser a tout, au moindre détails.  On a beau demander l'aide de sa famille, de ses amis, de son entourage en général ; les choix, c'est nous seul qui les faisons. Il ne faut pas essayer de justifier son choix, il faut juste assumer. Assumer le choix que l'on a décidé de poursuivre, et essayer de s'y tenir. J'ai bien dit essayer. J'ai dut faire un choix, il y a un mois environ, j'ai fais le mauvais, jme suis trompée, et même si c'est dur, même si jmen veux, j'assume. J'espère que la prochaine fois jme tromperai pas. ¤



< Lui, c'est un rayon de soleil. C'est un concentré de bonheur, de blagues, et d'échanges. Avec lui, le pire se transforme en rire. Lui, c'est la personne que j'ai envie de voir quand ca va pas, parce que lui, il n'a pas besoin de savoir ce qui ne va pas chez moi pour me le faire oublier. Avec lui, c'est un monde de Bisounours version délire. Avec lui, c'est du partage perpétuel, c'est des bisous magiques, c'est des sms a quatre heures du matin, c'est des soirées inoubliables. Et pourtant ... jme sens si impuissante face a lui. J'ai l'impression de lui être inutile lorsqu'il a besoin de quelqu'un. Quand il va mal, c'est la sensation perpétuelle de ne pas savoir quoi faire ; c'est pourtant pas l'envie qui manque. Envie de l'aider, envie de l'aider comme il m'aide, envie de pouvoir lui être utile. Dans ce cas là, il ne faut pas passer par quatre chemins, lui dire directement, c'est le mieux. Et ca marche. Passer la soirée a l'écouter se confier, le rassurer, l'entendre dire qu'il se sent vulnérable, savoir qu'il se sent pas a sa place. Et lui répondre, inlassablement la même chose. Lui, il ressemble a un rayon de soleil, lui, il a parfois des airs de nuage noir, mais il reste lui. 3


+ C'marrant ca. Les moments ou on se parle le plus, c'est quand l'un de nous deux ne va pas bien. En l'occurrence c'était les deux. Mais c'est dingue comme ca fait du bien de parler avec toi, parler de tout, de rien, se remettre en question, essayer de répondre a nos éternelles questions qui demeurent sans réponse. Et, il faut bien le dire, y'a toujours un moment ou l'on parle de nous, au passé, au futur, jamais au présent, bizarre, oui, mais c'est pas tellement grave. Nous parler quelques fois nous suffit, nous appeler une fois par mois nous comble, s'envoyer des sms nous fait sourire, et se voir nous rend dingues. Oui, dingues. +


Dans nos conversations, ca passe du tout au tout, un constant ascenseur émotif. On parle, on s'engueule, on se râle dessus, et puis on rigole ... le tout en un laps de temps très court. Et ce tout le temps, tous les jours. Ça peut parfois être amusant, mais parfois devenir très très chiant. Tant pis, c'est comme ca qu'on fonction depuis trois ans. On se supporte, et on s'adore. On délire, on rigole et on parle. Parce que quand il est pas là, ca créer un vide, un manque. C'est ca l'amitié après tout ...


Crises de rire, délires, confidences, blablattages, prises de tête, calinous, photos, vidéos, larmes qui coulent, appels téléphoniques, short message service, mails, dictature, alliances, surnoms. Deux années a tes côtés, c'est un bonheur perpétuel qui ne peut que s'amplifier.


Article a continuer ... inlassablement il sera compléter au fur et a mesure. Vous vous sentez visé par l'un de ces paragraphes ? Tant mieux pour vous. Et sinon ? Eh bien, sois parce que vous êtes sur un autre article de ce blog (quoi que des fois vous pouvez être aux deux endroits), ou soit parce que vous y apparaitrez un autre jour.

Ne vous sentez pas exclut.     






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