keep.your.smile

Ah Rie Beau

Vendredi 28 décembre 2007 à 1:08



Il y a de ces mots éphémère qu'on nous ressasse une fois par an, "joyeux noël", "bon anniversaire". Y'a de ceux qu'on ne se lassera jamais, du moins, quand ils sont sincères, "tu me manques", "je t'adore". Mais y'a aussi ceux qui font mal "oublie moi", ou tout simplement "je ne t'aime plus".

Seulement, c'est bien plus compliqué que ca. Alors que tout le monde rêve du grand amour, le vrai, le sincère, le réel, celui qui dépasse les mauvaises passes. Y'a de ces mots qui arrivent "j'en avais marre de me voiler la face", "j'ai fais une erreur, j'en suis désolé". Encore une fois, tout parait si simple. Mais parfois, il nous arrive de désirer tellement une chose, qu'une fois qu'on l'a entre les mains, on n'en veut plus, on aurait envie de la jeter le plus loin possible de nous.

Il y a aussi le cas, où l'on préfèrerait la jeter, parce que cette chose nous a trop faite souffrir, ou parce qu'elle est trop loin et si proche a la fois ; mais il est impossible de la jeter, car on y accorde une trop grande importance depuis trop longtemps. Et la jeter reviendrai a effacer une trop grande partie de ma vie. Une partie qui m'a fait tellement sourire, une partie qui m'a rendue heureuse, qui m'a aussi fait souffrir, mais jcrois que de ce côté là, on est pareil lui et moi.

Jcrois même qu'on est tous pareil là-dessus. Des personnes partagent nos vies, pour plus ou moins longtemps, ces personnes nous font rire, nous soutiennent, nous prouvent qu'un avenir meilleur est possible, mais nous font également souffrir, même contre leur gré. Après tout, qui est pleinement maitre de sa vie ? Il se passe tant de chose contre notre gré qu'il est devenu impossible d'y faire le tri.

En parlant de tri, on arrive en fin d'année, et tout le monde fait le point, on veut tous provoquer des changements, on veut du bonheur, du vrai, du bonheur durable et non du ponctuel. Alors on essaye de constater tout ce qui s'est passé dans nos vies depuis un an. Pour finalement en tirer un bilan pas très positif. Y'a peut-être plus de peur que de mal, mais y'a du mal quand même. Des choses qui vous égaient et d'autres qui vous détruisent. Certaines qui vont faire atteindre le Nirvana et d'autres qui vous font toucher le fond.


Alors comment peser le pour et le contre de cette année ? Comment savoir si, finalement, c'est le bonheur ou le malheur qui nous a envahit le plus de fois ? Et a quel degré ? Ca peut parfois monter très haut, comme descendre très bas.


On essaye de se poser les bonnes questions, et parfois on tombe sur un os, sur des faits qu'on aurait pas voulut relater, mais qu'inconsciemment, on a besoin de se rappeler, pour pas oublier. Parce que finalement, c'est ca le plus important, continuer d'avancer sans pour autant oublier le passé, car c'est ce même passé qui nous a permis d'arriver ici, ce même passé qui nous a construit et qui fait de nous ce que nous sommes.


Seulement, avancer n'est pas toujours facile, on a beau s'entourer de chouettes personnes, on a beau se fixer des objectifs, qu'on tient plus ou moins. C'qu'on veut, c'est la fin. Toujours. Le dénouement, l'explication. C'est comme quand on lit un livre, on veut la fin. C'est comme quand on entre en cours, on veut la fin. C'est comme quand on commence une journée, on veut la fin. Ca marche aussi pour toutes les semaines qu'on débute, les mois, les années, et ce pour chaque geste que l'on exécute.


Et, une fois la fin proche, on se plaint, "c'est passé trop vite", "j'ai rien vu passer", "le temps nous a rattrapé", "quoi ? la fin ? déja ?", oui, déjà.

Jeudi 20 décembre 2007 à 21:57



Le choc. Vraiment un énorme choc. J'aurai pu faire un infarctus, tomber de ma chaise, me mettre a pleurer ou a rigoler. J'aurai pu lui sauter dessus, m'enfuir en courant ou bien ne pas m'en remettre. Même peut-être toutes ces choses a la fois. Car oui, jcrois bien que c'est toutes ces choses que j'ai fait, envie de pleurer, de rigoler, de sourire comme une tarée, de le prendre dans mes bras, le tout sans avoir d'idées précises du "comment agir".

C'est vrai ca. Comment agir alors que ca fait neuf mois. Neuf mois que j'attendais ca, ca fait beaucoup. C'est la seule cause de ma vie pour laquelle j'ai été patiente. La seule cause pour laquelle jme serai autant battue. Mais chaque geste n'est pas fait par hasard. Et c'est seulement quand on commence a ne plus y croire que les résultats arrivent, et en masse.

Car oui, je n'y croyais plus. J'y pensais, tout le temps, inlassablement et sans vraiment vouloir me l'avouer. Pensant qu'un jour j'oublierai. Seulement oublier c'est trop nous demander, surtout après tout ca. L'espoir qui avait quitté mes pensées est revenu depuis quelques minutes dans mon esprit. Et tout le reste avec. Les souvenirs, les mots, les promesses, tout.

Le mal que l'on se faisait mutuellement n'est plus d'actualité. Il est bel et bien révolu. Et ce n'est pas nous qui allons nous en plaindre. Alors que nous ne nous parlions plus pour éviter de se faire souffrir, voila qu'aujourd'hui tu es arrivé. Mine de rien, débutant, comme a ton habitude, par tes petites mimiques habituelles. Jme pose pas de questions, tu m'avais tellement manqué que je bois tes paroles sans même y chercher du sens.

Et là tu me fais un superbe cadeau de noël avant l'heure. Je pouvais pas espérer mieux. Je n'arrivai même pas a y croire tellement ca paraissait ... irréel ! Je réagis, au quart de tour. Tu ne penses pas aux conséquences de tes paroles, et je me contre-fiche des conséquences que notre discussion peut avoir. C'est beaucoup trop énorme pour être vrai. Des explications plus que satisfaisantes s'en suivent.

Plus aucunes hésitations, j'étale ma joie, ma peine, mon bonheur, partout, enfin, surtout dans cette petite fenêtre orange ou se cache une certaine elsa derrière. C'est elle la première au courant, comme d'habitude remarque.

Tu n'as pas l'air mécontent de ma réaction, si peu claire soit-elle. Tu comptes énormément pour moi. Et après tout ces mois, jpouvais pas attendre mieux que ca. Merci <3

 
Jtm ma Zaw <3





Dimanche 9 décembre 2007 à 13:46

On est jeunes. Ou plutôt, on était. C'était il y a deux ans, plus ou moins, même si c'est plus moins que plus. On savait pas c'que la vie nous réservait, et même si a présent on n'en sait pas vraiment plus, on sait qu'on est là, pour l'autre, et ce pour toujours. On pensait que c'était plus simple de se donner rendez-vous au détour d'un couloir ou dans un coin où les gens fum-aient. On pensait qu'on pouvait changer le monde quand on écoutait Damien nous crier dans les oreilles qu'il veut qu'on baise sur sa tombe. On avait osé imaginer que les histoires d'amour se rapprochait de ce qu'Anais voulait nous faire croire, et même si nos histoires avaient déjà dégoulinées d'amour dans notre passé, notre présent et notre futur sera pire.



On avait espéré se retrouver l'an prochain (qui a présent représente l'an dernier) pour des raisons purement politiques, on voulait dominer le monde. On s'amusait a s'appeler par un surnom affectif, en jouant les égoïstes en prônant qu'on devait être les seules a l'utiliser. On aimait parler de tout et de rien, parler sérieusement ou en rigolant, raconter notre vie ou imaginer notre futur. On aimait rester assises sur un banc, dehors, sous la pluie, amusées par tous ces bloqueurs chochottes partis se réfugier dans le self ou ailleurs. On voulait réussir notre politique, et, c'est sans élaborer de plan précis qu'elle a le mieux réussit.

On aimait savoir que cette année allait être belle, remplie d'étincelles. On savait qu'elle nous donnerait des tas de souvenirs, des bons comme des mauvais. Parfois même, on se surprenait a s'inquiéter de c'qui aurait pu nous arriver, dans nos vies, si on ne se serait pas connues. Mais on préférait ne pas y penser. On prônait le bonheur comme on prônait Gackt. On aimait se surprendre a parler de la même chose en même temps. On rigolait du fait de nos pensées similaires. On était fascinées par nos pensées utopistes, irréalisables.

Et maintenant ?

Maintenant on sait que nous deux c'est pour toute la vie. Maintenant on sait que notre amitié dépasse nos espérances passées.



Et aujourd'hui ?

Aujourd'hui ? Juste ce jour ? Le 9 décembre 2007 ? Rien. Après tout, c'est juste un jour comme les autres pour quelques milliards de personne. Banal aussi pour notre amitié, parce que c'est pas grâce a ce jour qu'elle vit. Jour monotone, parce que jtaime plus qu'hier mais moins que demain, comme tous les jours.

Après tout, c'est vrai ... c'est pas comme si aujourd'hui,
ma Doudou avait 18ans ...

Une tecktonikeuz du coude, une merveilleuse jeune fille, une grande et mature Sandrine, une demoiselle amoureuse, une jolie princesse ...



Dimanche 2 décembre 2007 à 15:37

J'y étais. Au théâtre de verre, le 17 novembre. Elle aussi y était, toujours aussi géniale cette fille. Eux aussi y était : Thomas, Pierrot, Fred, Roro, Adrien, Félix, Karim, Dominic, Jérôme, Richard, et Julien. D'autres aussi y était, des connaissances, des airs de déjà vu, et des retrouvailles en plein pogo. Du bon son, d'la rigolade, des "on s'assoit par terre en plein concert", du bon temps. Le résultat ? Les oreilles qui sifflent, des bleus partout, une voie détraquée, et un certain rêve qui s'écroule. Mais aussi un autographe, des affiches plus grande que les murs d'ma chambre, et des bons souvenirs, qui restent.

Merci a Bl00dy-valentine pour les photos =).
 
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Je suis incompréhensible. Il mrend heureuse, alors jdevrais être heureuse. Et pourtant nan. Facteur x est de retour ... ce facteur qui empêche tout l'monde d'accomplir ce qu'il aimerait. Pourtant, j'ai tous les éléments pour y arriver. Il ne me manque rien. A part peut-être l'envie d'y parvenir. Parce qu'une fois le bonheur en mains, on a plus rien a faire, puisqu'on a déjà tout. Tout le monde dit vouloir être heureux, mais combien veulent-ils vraiment l'être ?
Passer ses journées avec le sourire. N'avoir que des mots optimistes qui sortent de la bouche. Ne voir que du rose partout. C'est d'un ennui terrible.

Chercher le bonheur, c'est comme vouloir croire a quelque chose qui n'existe pas réellement.



Je serai une amie de patate, y'aura des bdr, des fous rire, de la musique, et un bêtisier plus long que le reste. Enfin, on s'comprend ...



La répression n'arrange rien, et parfois j'ai même envie de dire qu'il est con, chiant, pitoyable, inhumain, sans cœur, et qu'il mérite pas de vivre. Mais jle dis pas, jme contente de m'énerver après lui, de l'engueuler. Même si ca ne changera rien, même si je sais qu'il ne changera pas. Au fond, j'essaye d'me dire qu'un jour il m'écoutera. Qu'un jour il arrêtera ses conneries, et qu'un jour il pourra remonter dans mon estime. Estime que j'avais de lui, de ses mots, de ses actes, et de notre amitié. Amitié que je considère comme descendante. Amitié que je regrette, parfois...


Elle n'y croit pas.
Elle ne me comprend plus.
Elle me fait rire.
Elle est nostalgique.
Elle se contente de peu.
                         > Elles pourraient le faire, elles.

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