keep.your.smile
Ah Rie Beau
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Ah Rie Beau
Dimanche 25 janvier 2009 à 18:57
Vendredi 16 janvier 2009 à 22:23
Jeudi 18 décembre 2008 à 19:03
Dimanche 7 décembre 2008 à 16:10
A une autre échelle, on peut voir ca comme un GPS qu'on a réglé avant de partir. Il y a ensuite, durant toute la durée de votre voyage, une petite voix qui vous guide, vous dit quoi faire. Cette petite voie, c'est votre conscience. Elle vous dit quoi faire à chaque croisement. Quelle voiture suivre sur le rond point. Lorsqu'il faut quitter cet autoroute, pour finalement se rabattre sur une simple nationale. Durant votre voyage, vous demandez parfois conseil à des gens, que vous connaissez, plus ou moins bien, où se situe le meilleur restaurant du coin, car parfois, vous ne connaissez pas la région dans laquelle vous vous trouvez. Il vous arrive également d'acceuillir des auto-stoppeurs dans votre auto, vous passez de bon moments ensemble, vous vous y attachez, et puis finalement ils descendent de l'auto. C'est alors seul que vous continuez votre route. Seul ? Pas tout à fait, car il y a toujours cette petite voie, qui vous accompagne.
Cependant, il arrive un moment où ... accident.
Ca arrive, subitement, sans prévenir. T'en avais déjà entendu parlé mais tu savais pas que c'était comme ça. Tu savais pas que ca faisait aussi mal. Tu ignorais les conséquences que cela allait avoir. Comment tu pouvais le savoir ? Ca ne t'étais jamais arrivé auparavant. Tu ne sais pas ce que tu es sensé faire. Ta voiture est à la casse, ton gps avec. Il ne te reste plus rien. Seul face à toi même.
Tu dois cependant reprendre la route. A pied cette fois. Car tu n'es pas encore remis de ton accident et donc n'oses pas aller racheter une voiture. Tu te perds par mis toutes ces routes. Tu ne sais laquelle prendre, tu ne sais où tourner, où aller. Ton GPS te manque.
Aujourd'hui, tu viens de trouver une nouvelle route. Une qui te convient. Tu penses même à racheter une voiture. Car même si ton dernier accident t'as fait beaucoup de mal, tu estimes que le laisser aller n'est pas une solution, ce n'est pas la solution qu'il te faut. Tu fais alors des connaissances, tu tentes de t'entourer des meilleurs personnes, des plus qualifiées. Et tu te rends au concessionnaire. Tu hésites cependant entre plusieurs modèles.
Le premier t'as tout de suite tapé dans l'oeil, plaisant & simple, c'est un peu la voiture passe-partout, avec laquelle tu peux emprunter les routes les plus utilisées, les routes que tout le monde utilise, la banalité.
Le second modèle te parait fortement attirant, tu te plais à le regarder, comme un idéal, une utopie. Ca te parait inacessible, et pourtant, avec tes économies tu pourrais te l'offrir.
Le troisième modèle, lui, te laisse perplexe. Une pincée de mystère,il t'intrigue. Tu l'observes plus longuement, et alors que tu jettes un coup d'oeil sur le tableau de bord, une montée d'adrénaline fait surface. Il te faut ce modèle.
Et tu l'achètes.
A présent, tu roules sans arrêt, tu t'amuses, tu rigoles, tu t'éclates dans cette auto. Tu laisses beaucoup de monde monter avec toi dans cette voiture. Et comme ça tu te sens bien. Tu ne penses plus à ton accident. Tu refais surface. Tu vois le bout du tunnel. Et te voila embarqué dans une sacrée aventure.
Tu essayes d'oublier qu'un jour, toi aussi, tu étais sur le bord de la route, perdu.
Samedi 15 novembre 2008 à 3:11
J'arrête de croire que c'est possible. Et puis quoi encore ? Tu veux m'attendre jusqu'à la mort ? Tu veux que je t'attend jusqu'à la mort ? Non. Restes là-bas, restes chez toi ... avec celle que tu rends heureuse. J'aurais voulu être la cause de son malheur, à elle que je ne peux encadrer. Je me suis ravisée, ou pas. Je voudrais qu'elle sache, qu'elle tombe d'aussi haut que possible. Je n'attends plus rien de ce qui aurait pu être un nous. Ca sera toi, et moi. Et tu n'as aucun reproche à me faire. Je gâche ta vie, tu gâches ta vie, je gâche ma vie, tu gâches ma vie. Ca suffit.
& Toi aussi arrête. Je crois que tu en as fait assez ces six derniers mois.
J'ai tout stoppé. J'ai tout arrêté. J'ai tout laissé tomber.
Maintenant je suis vide. Vide de tout sentiment, de tout raisonnement, de tout ce qui aurait pu faire battre mon coeur, de tout ce qui aurait pu faire frissonner chaque parcelle de mon corps, de tout ce qui m'aurait fait rire, pleurer, éclater de joie et fondre en sanglots.
Vidée de tous ces souvenirs qui me hantaient. Vidée de ce qu'on appelle passé. Vidée de chacun de ces instants qui mis bout à bout m'ont fait arriver ici. Vidée de tout ce qu'il me restait. Vidée de tout, vidée de rien.
Rien n'a plus aucun sens. Je suis vide de sens.
